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PULS'ART 2016 / Le Mans
ExpositionSélectionné pour Puls'Art 2016 au Mans ! J'y exposerai 18 photographies de ma série "Le banc"...
PULS'ART, une manifestation internationale d'Art Contemporain du 04 au 08 Mai 2016.
Dans l’édification de sa comédie humaine, Pierre Leblanc culmine dans la conciliation cohérente des dimensions sociale et artistique. Cet équilibre est assez rare pour être désigné. Plus qu’un moraliste, Pierre Leblanc est un esthète inspiré qui invente le pamphlet visuel. Il éreinte et adresse des signes de solidarité, des messages de tendresse, il porte par l’image, d'une façon brutale et incisive, des idées nobles, il n’hésite pas à parsemer ses déclarations visuelles de bombes insolites et drôles et sur la scène de son objectif, tout le théâtre humain se joue, du sordide au drôle, en passant par l’ignoble ou le poignant. Tout advient dans des lieux confinés : un banc dans un petit square, une automobile ... Ces microcosmes (ces foyers, lieux ardents de l'âtre humain) sont non point des réductions du monde mais des métonymies : tout s'y joue, tout y a lieu du grand barnum humain, splendeurs et misères. Tout, avec une acuité, une efficace foudroyante, y est dit de l'être : le monstre, l'ange déchu, l'animal, la viande, la chair, le vertébré froid, l'affreux, le sale, le méchant, le guignol, le frisson, l'émouvant, le paumé, le bouleversant. L'oeuvre consiste aussi en une intransigeante radiographie de l'espèce. Elle est également exhaussée d'icônes bouleversantes, profondes, remuantes...
- Denys-Louis Colaux
Centre d'Art Contemporain le "116" / Montreuil
ExpositionLes terribles et poignants cachots existentiels de Pierre Leblanc
(...) Pierre Leblanc propose, affûtée, aiguisée et tranchante, une nouvelle série de sa vision photographique de la comédie humaine. Assisté de son chef opérateur David Le Mevel, il perpétue sa vigoureuse, satyrique et poétique geste d’empêcheur de détourner en rond.
Ici, dans l’espace étroit, délétère et suffocant d’une geôle qui métaphorise les cachots existentiels (physiques, psychologiques ou mentaux), il revient en force avec une mise en scène féroce, tendre, virulente et désespérante sur toutes ces sortes de trappes qui prennent l’homme au piège et l’incarcèrent. Il poursuit inlassablement cette sorte de radiographie de l’espèce. On sent chez Leblanc l’homme de cinéma. Le regard qu’il propose est, pour en augmenter la violente acuité, érigé en œuvre d’art, en instant arrêté et traité avec une virtuosité confondante : éclairages époustouflants, compositions et mises en espace léchées, expressivité du jeu des acteurs, magnifique palette de couleurs, sens aigu de l’atmosphère.
(...)
Denys-Louis Colaux
Pour la réalisation de celle-ci, je me suis inspiré des "20 critères de discrimination prohibés par la loi" :
L'âge / L'apparence physique / L'appartenance réelle ou supposée à une ethnie, à une nation ou à une race / L'appartenance ou non à une religion / L'état de santé / L'orientation sexuelle / L'identité sexuelle / La grossesse / La situation de famille / Le handicap / Le patronyme / Le sexe / Les activités syndicales / Les caractéristiques génétiques / Les mœurs / Les opinions politiques / L'origine / Le lieu de résidence
(Source: défenseur des droits)
Photographiques 2016 / Le Mans
ExpositionLa série "Le banc" sera exposée lors des Photographiques 2016 - Festival de l'image du Mans du 05 au 27 Mars.
Dans un monde en proie aux crises économiques, sociales, humanitaires, à la persistance des conflits et à la menace écologique, dans des sociétés inquiètes de leur avenir et de leur identité, plus avides d'émotions que de réflexions, dans un univers médiatique dominé par l'exigence du "direct" et du "continu", quel espace trouvent-ils pour une photographie "humaine" et solidaire, quels rapports tissent-ils avec leurs interlocuteurs pour dire sans voyeurisme la vie de gens ordinaires, quelles formes inventent-ils pour nous rendre sensibles leurs douleurs et leurs espoirs, leurs bonheurs et leurs colères ?
Les photographes que nous avons invités apportent, chacun à leur manière, des éléments de réponse à ce questionnement et, de fait, renvoient les "regardeurs" que nous sommes à nos propres visions du monde…
Portes ouvertes 2015 / Montreuil
Exposition"Intérieurs"
Un regard acéré sur une société disjonctée…
Si l’expression « être au volant » signifie souvent que nous sommes « maître à bord » aux commandes de notre vie, Pierre Leblanc nous montre que ce n’est pas toujours le cas. Comme dans l’arrière-cour d’un hôtel particulier ou les coulisses d’un théâtre, il nous offre avec sa série « Intérieurs », un point de vue sur ce qui échappe habituellement à notre regard. Qui n’a jamais rêvé de devenir invisible pour assister à des scènes qui nous sont interdites ? L’habitacle des voitures est le décor qu’il utilise pour dépeindre nos états les plus profonds.
Arrêtant le temps dans cet espace privé, « Intérieurs » nous dévoile tel un huis clos, l’intime des conducteurs et de leurs éventuels passagers, qu’il soit fait de beau, d’absurde ou d’horreur. Neuve, d’occasion, louée ou volée, la voiture - à notre image - nous transporte, comme le corps est le véhicule de nos âmes.
Cette œuvre systématique nous livre de l’humain dans tous ses états.
Attachez vos ceintures et bon voyage…
Audrey Pasquet
Au 4ème Salon de l'Art Photographique / Dieppe
ExpositionDans l’édification de sa comédie humaine, Pierre Leblanc culmine dans la conciliation cohérente des dimensions sociale et artistique. Cet équilibre est assez rare pour être désigné. Plus qu’un moraliste, Pierre Leblanc est un esthète inspiré qui invente le pamphlet visuel. Il éreinte et adresse des signes de solidarité, des messages de tendresse, il porte par l’image, d'une façon brutale et incisive, des idées nobles, il n’hésite pas à parsemer ses déclarations visuelles de bombes insolites et drôles et sur la scène de son objectif, tout le théâtre humain se joue, du sordide au drôle, en passant par l’ignoble ou le poignant. Tout advient dans des lieux confinés : un banc dans un petit square, une automobile ... Ces microcosmes (ces foyers, lieux ardents de l'âtre humain) sont non point des réductions du monde mais des métonymies : tout s'y joue, tout y a lieu du grand barnum humain, splendeurs et misères. Tout, avec une acuité, une efficace foudroyante, y est dit de l'être : le monstre, l'ange déchu, l'animal, la viande, la chair, le vertébré froid, l'affreux, le sale, le méchant, le guignol, le frisson, l'émouvant, le paumé, le bouleversant. L'oeuvre consiste aussi en une intransigeante radiographie de l'espèce. Elle est également exhaussée d'icônes bouleversantes, profondes, remuantes...
- Denys-Louis Colaux